Faut-il tout faire pour réussir ?

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Et si penser à autre chose vous faisait du bien ?

Il y a deux jours, je vous présentais une photo sur mes réseaux sociaux ( 1, 2) où je vous posais cette question : Êtes-vous prêts à tout pour réussir ?

 

Cette question, surtout dans le milieu sportif peut sembler provocatrice, tant nombre d’athlètes se donnent corps et âme pour atteindre leurs objectifs. Ils n’envisageraient pas de répondre par la négative à une telle question : « Bien sûr que je veux et dois tout faire pour réussir !» Dans certains sports, il n’est pas rare de dépasser les 20 heures d’entrainement hebdomadaire et lorsque la compétition approche, le discours devient : « Je n’ai pas le droit de perdre. La victoire est impérative ! » Cela pourrait être une approche efficace si la relation entre la motivation et la performance était linéaire et immuable, mais…

 

Tout n'est pas si simple

Il n’y a pas de relation linéaire entre votre motivation et votre performance. Ce n’est pas parce que vous passerez tout votre temps et votre énergie dans votre projet sportif, scolaire ou professionnel que vous obtiendrez les meilleurs résultats. Il est évident que l’abnégation, le travail, la volonté sont des éléments qui influencent positivement votre performance, mais jusqu’à un certain point optimal. Au-delà, cela deviendra une interférence (cf. les travaux de Yerkes et Dodson si vous voulez aller plus loin).

 

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Le graphisme est un métier, mais vous voyez l'idée ! ;-)

 La relation entre la performance et la motivation s’apparente plutôt à un « n ». Il faut donc atteindre un niveau de motivation optimal pour exploiter au mieux votre potentiel et celui de votre équipe, de vos associés. Au-delà de ce niveau d’investissement, vous serez moins efficace à plus ou moins long terme.

 

Johanna Konta, joueuse de tennis professionnelle l’a très bien compris depuis qu’elle travaille avec un préparateur mental : « Si tu vis ou tu meurs en fonction de tes victoires et défaites, c’est un mode de fonctionnement très difficile au quotidien ». Le fait de prendre du recul, de donner moins d’enjeu au résultat sportif permet d’aborder la situation plus lucidement. Ce qui ne signifie pas se désintéresser de son projet. Johanna Konta est actuellement la 23ème joueuse mondiale, elle a gagné plus de 100 places au classement WTA en un an.

 

Alors, on fait un peu de préparation mentale ?

Certains joueurs de Ligue 1 avec lesquels je travaille prennent des cours d’anglais, de commerce international, se passionnent pour d’autres projets.

 

Ce double ou triple projet leur donne un équilibre salutaire pour leur projet professionnel, en cas de blessure par exemple. Je fréquente d’autres athlètes qui orientent toutes leurs pensées et comportements en fonction de leur projet sportif. Les compétitions prennent alors un enjeu vital. Ils arrivent à ces évènements stressés, en ayant parfois mal dormis les nuits précédentes « juste » parce qu’ils veulent à tout prix gagner, « juste » parce qu’ils vivent ou meurent en fonction du résultat comme le faisait avant Johanna Konta. Il y a sans doute une autre voie, plus épanouissante et performante pour exprimer au mieux votre potentiel et la préparation mentale vous y aide !

 

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