Un entrepreneur et un sportif professionnel
Dans ce 57e smoothie, c’est la 1re fois que je réunis 2 invités. Il s’agit de Toky et de Yannick : un sportif et un entrepreneur. Je les ai réunis, car tous deux font de leur bien-être une importante priorité. Et justement, le bien-être, c’est ce que vous recherchez tous certainement. Vous serez donc sûrement intéressés de savoir quels ingrédients ces deux invités mettent dans leur smoothie pour parvenir à s’épanouir à côté de leur travail ou de leur sport. Préparez-vous en cuisine pour une délicieuse recette !
Faites la connaissance de Yannick, l’entrepreneur
Vous avez l’habitude désormais : lorsque je reçois un invité dans le smoothie, je lui demande de nous donner quelques anecdotes qui nous permettent de le connaitre un peu plus. Yannick nous explique donc qu’il est un jeune entrepreneur de 25 ans. Il pense que c’est son expérience de vie qui l’a dirigé vers l’entrepreneuriat. Fils unique et enfant adopté, l’attention a toujours été focalisée sur lui et il ressent aujourd’hui le besoin de prendre les choses en main lui-même. Il désire être acteur de sa vie afin de la construire seul.
Enfin, Yannick n’a jamais été exclusif avec quiconque faisant partie de son entourage. Il aimait soit faire les choses seul, soit s’intégrer dans les groupes, mais n’a jamais eu de binôme attitré. C’était un choix volontaire de sa part, car il appréciait échanger avec tout le monde. Pourtant, aujourd’hui, après quelque temps à entreprendre seul, il cherche à s’associer avec d’autres entrepreneurs afin de collaborer et réaliser des missions en groupe
Qui est Toky, le sportif ?
Après Yannick, nous découvrons Toky. Il évoque en premier lieu un moment clé de sa vie : celui où il a touché un ballon pour la première fois, et il s’en souvient encore ! Tombé amoureux instantanément du ballon, sa vie l’a amené à entrer au pôle espoir de volley et à suivre un sport-études à Lyon durant 4 ans. 4 belles années qui lui ont donné envie d’en faire son métier et c’est un pari réussi. Toky est un véritable passionné qui se définirait en un seul mot : volleyball.
Son accession dans le monde professionnel du volley tire son origine de quelques entraînements aux côtés de joueurs professionnels. S’il peut s’entraîner avec des pros, pourquoi ne pourrait-il pas jouer à leurs côtés ? Le sport-études permet de concilier études et sport, mais il y a toujours un domaine qui prend plus de place et ça a été le volley pour Toky. En tout cas, il a fait ce choix-là ; une fois cette décision prise, il a foncé et a tout donné pour réussir.
Travail et bien-être
En travaillant auprès des entrepreneurs, je remarque que beaucoup d’entre eux se consacrent à 100% à leur entreprise et ont du mal à laisser de la place à d’autres éléments de leur vie. Yannick, quant à lui, nous explique qu’il accorde beaucoup d’importance à son bien-être. Ceci est bien plus important à ses yeux que d’être le meilleur entrepreneur, celui qui rapporte le plus gros chiffre d’affaires. Et l’avantage, en tant qu’entrepreneur, c’est de pouvoir gérer son temps comme il l’entend.
En s’organisant comme il le souhaite, cela permet à Yannick d’adapter son planning à celui de son entourage : sa priorité. Yannick connait cependant les contreparties de son choix de priorité : il sait qu’en réduisant son temps de travail de temps à autre, il devra faire preuve de plus d’efficacité et être plus performant. Évidemment, il sait mettre des limites à cette organisation, mais il parvient ainsi à instaurer un équilibre entre son bien-être personnel et son travail. Son épanouissement personnel, propre et sain, pour reprendre ses mots, lui permet de travailler dans de bonnes conditions.
Le bien-être, une priorité
On comprend donc que l’entreprise de Yannick n’est pas sa priorité, même s’il est bien conscient qu’elle lui permet de vivre. En tant que préparateur mental, je rencontre plus souvent des entrepreneurs qui mettent un (trop) gros focus sur leur entreprise plutôt que des personnes ayant la philosophie et la maturité de Yannick. C’est très intéressant d’observer cette méthode, plutôt logique d’ailleurs :
« Il faut d’abord que j’aille bien, que je m’occupe de mes proches ; si je vais bien, je serai plus efficace au travail ».
Une belle leçon de vie pour Yannick
Vous vous demandez certainement ce qui a généré cette prise de conscience chez Yannick. Il nous l’explique très simplement : il a quitté le domicile familial quelques années en arrière pour partir en école de commerce sur Paris. À ce moment-là, il a mis le focus sur ses études et sa carrière, pour la première fois. Une fois sur Paris, cela ne se passe pas comme prévu et Yannick fait une dépression qui l’amène à rentrer chez lui. Au calme, il prend du recul et réfléchit.
Il comprend que le bonheur réside dans le fait d’être heureux au quotidien, et avec son entourage ; il en conclut que le bonheur ne se trouve donc pas dans la performance réalisée au travail. Il décide alors de donner la priorité à son entourage proche. Yannick ne travaille pas pour la gloire ni pour être le meilleur. Il préfère de loin qu’on dise de lui qu’il est une bonne personne avant de mettre en avant ses qualités professionnelles.
Pour le meilleur et pour le pire
Yannick n’avait jamais vécu de moment de malheur avant cela ; il prend alors conscience que l’entourage est tout le temps présent, dans les moments de bonheur comme de malheur. Quand quelque chose se passe mal, les proches souffrent et Yannick ne l’envisageait pas du tout. Depuis ce passage à vide, il essaie donc d’être heureux dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle et surtout de le montrer. Il accorde bien sûr beaucoup d’importance à son travail, mais sa priorité reste de partager du bon temps avec ses proches.
Bien s’entourer, une priorité pour le bien-être
Si vous me suivez, vous avez déjà entendu que je parle souvent du fait de bien s’entourer ; ceci est valable pour le sportif et pour l’entrepreneur. Toky nous le confirme grâce à son expérience. Son esprit est complètement focus sur le volley, mais il a bien conscience qu’il ne pourra pas y passer sa vie entière. Ceci l’oblige donc à avoir un peu de retenue et à penser à avoir autre chose à côté pour le futur ; c’est d’ailleurs pour cela qu’il a fait la concession d’accepter de baisser son niveau de jeu pour pouvoir reprendre les études.
Aussi, après une très mauvaise année passée à Beauvais, notamment à cause d’un environnement défavorable, Toky a lui aussi eu une prise de conscience. Il a, depuis, souhaité mettre la priorité sur le fait de jouer dans une équipe dans laquelle il se sent bien plutôt que dans une équipe au meilleur niveau. En partant à Épinal, c’est ce qu’il espère vivre afin d’être heureux et épanoui. Il peut alors témoigner que l’entourage a vraiment toute son importance que cela soit dans le sport ou dans l’entrepreneuriat. Toky évoque l’envie de réussir, que l’on ressent tous et la leçon qu’il a pu tiré de son expérience :
« […] si ton entourage va bien, toi tu vas bien, et tout ce que tu entreprends va bien aussi. »
Priorité au bien-être : et si l'on passait à côté de quelque chose ?
Même si je trouve l’approche de Yannick et de Toky géniale, je me demande tout de même si le fait de faire passer son bien-être en priorité ne nous fait pas passer à côté de certaines choses aussi. Certains entraineurs, par exemple, disent de l’un de leurs sportifs qu’il s’écoute trop et que tout doit se passer merveilleusement bien pour que le sportif puisse performer. Grosso modo, ces coaches aimeraient que le sportif accepte aussi de passer par des moments de douleur pour réussir. Le bien-être doit-il toujours être une priorité ?
Yannick nous avoue qu’il privilégie son confort la majeure partie du temps. Il est tout à fait conscient d’avoir loupé certaines opportunités et certaines rencontres professionnellement intéressantes en privilégiant ses proches : un ami dans le besoin ou l’anniversaire d’un proche… Mais il respecte sa ligne de conduite : faire de son entourage une priorité.
Il sait aussi que pour parvenir à se développer, il faut nécessairement passer par des moments difficiles qui demanderont de gros efforts. Même s’il ne le fait pas tout le temps, cela lui arrive tout de même ; c’est d’ailleurs ces moments-là qui lui apportent une grande satisfaction. Yannick ne souhaite pas participer à cette « course » de l’entrepreneuriat et privilégie les objectifs à long terme : il prend son temps, ce qui lui permet de ne pas avoir de regrets.
Prendre son bien-être en urgence ou s’adapter
Si dans l’entrepreneuriat, Yannick peut effectivement se fixer des objectifs à long terme et prendre le temps qu’il lui faut, ce n’est pas le cas pour un sportif. En effet, un sportif doit saisir chaque opportunité qui se présente à lui, car il vit une carrière très courte. Pour pouvoir allier bien-être et confort, Toky, quant à lui, tente de s’adapter au mieux. Il prend son temps également, mais de manière différente : il accepte les mauvais jours en en faisant moins ces jours-là. Ainsi, il se régénère en quelque sorte pour attaquer le lendemain plus en forme et plus heureux.
La différence d’objectifs et la frustration
Nous pouvons voir que Yannick, l’entrepreneur, et Toky, le sportif, fonctionnent un peu à contre-courant des autres acteurs de leur domaine en privilégiant leur bien-être. Cette différence d’objectifs peut-elle être une source de frustration chez l’un comme chez l’autre ? Si Yannick évolue seul en tant qu’entrepreneur, Toky, lui, évolue dans un environnement collectif ; comment gérer cette différence ?
Sport : choisir un autre chemin
Toky a vécu cette différence d’objectifs au sein de son ancien club, justement. Les objectifs de Toky : performer, se dépasser aux entrainements. Ce n’étaient pas les objectifs ni du club ni des autres joueurs. Toky a donc ressenti de la frustration, mais entend parfaitement que tout le monde ne peut pas voir les choses de la même manière.
La clé : la communication. Toky essaie toujours de se mettre à la place des autres, de comprendre les raisons qui poussent les autres à penser ou à agir de telle façon. Il pèse les pour et les contre et tente de s’adapter pour finir correctement la saison. Si aucun terrain d’entente n’est trouvé, le sportif sait qu’il peut partir en fin de saison.
Entrepreneuriat : apprendre à garder confiance
À l’inverse de Toky, Yannick l’entrepreneur évolue seul au sein de son entreprise. Comme tout entrepreneur, il est amené à ressentir de la frustration au niveau des relations humaines ou s’il ne parvient pas à conclure un contrat. Même s’il évolue seul, il collabore avec des personnes qui comptent sur lui, ce qui le frustre encore davantage. Ce n’est pas tout : quand quelque chose ne se passe pas comme prévu, Yannick a ce sentiment d’être le plus mauvais du monde et ceci n’est pas évident à gérer. Dans une équipe sportive, on peut se confier à des coéquipiers ou à un coach ; en tant qu’entrepreneur, on est seul.
Même si un entrepreneur peut se confier à sa famille et à ses amis, Yannick n’a pas envie de polluer son entourage personnel avec ses problèmes professionnels. Il reconnait l’utilité des réseaux d’entrepreneurs qui permettent d’échanger entre professionnels. Même s’ils sont appréciables, leur irrégularité vous oblige à prendre des décisions seul. Et le plus dur dans tout ça, vous le savez peut-être déjà si vous aussi êtes entrepreneur, c’est de garder confiance si vous ne réussissez pas quelque chose ou si vous avez pris la mauvaise décision. Et enfin, de gérer cette frustration.
La gestion du doute dans l’entrepreneuriat et le sport
Que cela soit dans le monde du sport ou dans le monde entrepreneurial, la frustration amène forcément des moments de doute. J’aimerais savoir comment Yannick et Toky gèrent ces périodes de doute dans leur domaine respectif, cela pourra vous aider si vous vous retrouvez dans cette situation. Et figurez-vous que même en évoluant dans deux domaines différents, leur méthode est sensiblement la même. Quand on dit que le sport et l’entrepreneuriat ont beaucoup de points communs !
Un entourage bienveillant
Avez-vous l’impression que je radote ? On en revient toujours sur le fait de bien s’entourer. Yannick lui a un rituel bien précis : il contacte ses deux meilleurs amis, vivant son aventure entrepreneuriale à fond. L’un d’eux est en école de commerce et lui donne son avis quand Yannick le sollicité. Ensuite, Yannick le suit ou non, est d’accord avec lui ou pas, mais il peut compter sur lui. Le résultat reste le même : c’est l’entrepreneur qui prend seul la décision finale, mais il a au moins un appui solide.
Cette responsabilité à assumer seul peut devenir une charge mentale assez lourde au fil du temps. Si certains apprécient grandement cet aspect, ce n’est pas le cas de tous. Si vous êtes également dans ce cas, comme Yannick, sachez que lui a pris la décision de rechercher quelques personnes avec qui élaborer un projet commun pour collaborer, se sentir moins seul et alléger un peu cette responsabilité.
Faire une pause
Toky profite également de son entourage non pas pour bénéficier d’un avis extérieur, mais pour permettre à son esprit de changer de direction. Il profite alors d’appels téléphoniques avec des membres de sa famille, ce qui lui permet de penser complètement à autre chose. Et avez-vous déjà remarqué que lorsque vous ne trouvez pas la solution à un problème, elle vient soudainement à vous lorsque vous n’y pensez plus du tout ?
Ces contacts avec l’entourage permettent alors à Toky de ne plus être focus sur son problème. En permettant à son esprit de faire une pause, la solution s’impose ensuite à lui.
Et je ne peux que confirmer cela, rien ne sert de tourner en boucle le problème dans son esprit : faire une pause avec son problème, ne pas rester seul, penser à autre chose permet d’être plus lucide et de trouver la solution ensuite.
Deux recettes de smoothie-bien-être
Vous le savez, ici, on a besoin d’avoir les recettes de différents smoothies pour pouvoir éventuellement les reproduire chez soi, n’est-ce pas ? Alors, je vous donne en exclusivité les recettes des smoothies de Yannick et de Toky pour performer. Vous me direz laquelle vous préférez.
Le smoothie de Toky le sportif
Dans son smoothie-performance, Toky y met de la rigueur, de l’investissement, de la régularité et de l’exigence. Son expérience, notamment dans le sport-études, lui a appris que la régularité est nécessaire pour réussir. La rigueur et l’exigence sont des valeurs qui, elles, vous permettront de tout donner et de ne jamais abandonner. Vous pouvez donc déguster ce smoothie aussi bien dans votre vie personnelle, professionnelle ou sportive.
Le smoothie-performance de Yannick, l’entrepreneur
Quant au smoothie que déguste Yannick dans sa vie d’entrepreneur, il est composé de rigueur également, mais avant tout, d’un travail bien fait. Yannick préférera vendre deux prestations très qualitatives plutôt qu’une centaine sur lesquelles il ne pourra pas accorder d’importance aux détails. Dans un cas, le client sera plus que satisfait et Yannick également, dans l’autre, ce sera l’inverse.
Comme Yannick attache beaucoup d’importance aux relations humaines, il privilégie le travail qualitatif et la satisfaction du client plutôt que le chiffre d’affaires. Il veut donner envie à ses clients de revenir vers lui ensuite ; pour son travail bien sûr, mais également, pour l’aspect relationnel induit par l’entrepreneur lui-même. On l’évoquait plus haut, si Toky n’a que peu de temps dans le monde du sport, Yannick lui n’est pas dans une course contre la montre et peut prendre ce temps pour faire les choses en ce sens. Yannick souhaite mettre en avant un esprit plutôt qu’un produit.
Les objectifs de Toky et de Yannick pour leur épanouissement
Comme nous avons pu le voir, la priorité de Toky et de Yannick est représentée par le bien-être. Leurs objectifs ? Tous deux nous parlent du bonheur. C’est ainsi que le résume très bien Toky ? Quant à Yannick, en plus du bonheur, il a pour objectif de pouvoir partager son aventure entrepreneuriale avec d’autres personnes, comme évoqué plus haut. Cela l’obligera à sortir de sa zone de confort, car s’il n’aime pas recevoir d’ordre, d’où son choix vers l’entrepreneuriat, il a tout de même à déléguer. Mais, ceci lui permettra d’alléger sa charge mentale et justement, de pouvoir augmenter son bien-être. Et c’est ce qu’il souhaite par-dessus tout.
J’espère que ces deux délicieuses recettes de smoothie vous permettront de faire une super dégustation à la maison. D’ailleurs, pour compléter votre smoothie, vous savez que vous pouvez aussi précommander mon livre sur le stress. Moins stressé, plus de bien-être : je me dirige dans la même direction que mes deux invités du jour !
Comment faire pour commander mon livre sur le stress ?
En cliquant sur le lien juste au-dessus, vous contribuez à augmenter la visibilité de mon livre sur le stress. Mais, pour les personnes qui souhaiteraient le commander, vous pouvez le précommander en passant par ce lien également. Il est vendu au prix de 17€ dans sa version brochée et à 10.99€ en version Ebook.
Votre cadeau si vous précommandez mon livre sur le stress
Comme je vous serai vraiment très reconnaissant si vous commandez ce livre sur le stress, j’ai décidé de vous offrir des petits cadeaux en guise de remerciement. En passant votre précommande, vous recevrez ainsi :
- Les 10 fiches de la performance en version PDF et en version audio ;
- 1h30 de conférence sur la préparation mentale. Cette vidéo a été filmée en 2018 devant une cinquantaine de personnes et j’évoquais les différents outils utilisés en préparation mentale. Ceci pourra donc vous être utile en plus de chacun des épisodes du Smoothie.
Je vous invite aussi à me contacter directement par mail à contact@raphaelhomat.com pour toute question ou pour toute demande d’accompagnement. Vous le savez certainement, je dirige le réseau Mental 2 Pros qui regroupe des préparateurs mentaux expérimentés qui seront à même de vous accompagner en préparation mentale dans tous les domaines de votre vie : projets personnels, objectifs sportifs amateurs ou professionnels, projets entrepreneuriaux. En attendant, dites-nous en commentaire à quel moment vous vous êtes jeté à l’eau cette année ou quand vous avez prévu de le faire.
Quelle est la date butoir à laquelle vous avez prévu de quitter votre rocher ?