Ton mental EST PLUS FORT QUE TOI

Il y a suffisamment cru !
Une fois n’est pas coutume, je sors un temps de la préparation mentale appliquée au sport (mais je crois que j’y reviens dès la fin de cet article ! ;) ).
J'ai décidé d'évoquer avec vous une histoire vraie. Je l’avais fait il y a quelques temps au travers d’une vidéo où je vous racontais l’histoire d’Henri Guillaumet. Cet aviateur dont l’avion s’était écrasé dans la Cordillère des Andes en plein hiver. Vous vous souvenez ? Ses pensées l’avaient sauvé.
Si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir cette aventure « inimaginable » je vous remets la vidéo.
Qu'est-il arrivé à Nick Sitzman ?
Il est employé dans une entreprise ferroviaire aux États-Unis. Un jour alors qu’il est dans un wagon frigorifique, la porte se referme. Il se retrouve seul à l’intérieur.
Une fois la porte fermée, il sait que la température va baisser, baisser… Il sait aussi quel effet peut avoir le froid sur lui. Il crie de toutes ses forces pour qu’un de ses collègues vienne ouvrir, mais personne ne l’entend. Nick Sitzman a un canif sur lui. Il se sert de la pointe de son canif pour écrire qu’il « a froid », qu’il s’agit « sans doute de ses derniers mots ».
Le lendemain Sitzman est retrouvé mort dans le wagon. Le décès est dû au froid… sauf que l’on apprend que le wagon dysfonctionnait. Il n’a jamais fait en dessous de 13°C pendant la nuit...
Ton mental est plus fort que toi

Que ce soit pour Guillaumet ou pour Sitzman, leurs pensées ont été déterminantes, c’est le moins que l’on puisse dire, face à ces deux situations extrêmes : réelles ou vécues comme telles.
Cela corrobore les conclusions de l'étude que je vous l’avais présenté il y a quelques temps qui concernait des sportifs auxquels on a fait croire qu’on les dopait pendant une semaine.
Il faut comprendre que nos croyances sont réelles, palpables, elles façonnent notre vie. A partir du moment où je suis convaincu qu’il fait froid, ou que l’on m’a donné un produit qui aide à la performance, je m’adapte à cela. « Ça » devient vrai.
Faire un Ironman... (presque) sans entrainement

Il y a 3 ans j’avais fait un Ironman (3.8 kms de natation, 180 kms de vélo et 42kms de course à pied). Je m’y étais bien préparé physiquement et mentalement sur 6 mois.
Cette année j’ai voulu faire une « expérience », un défi, un jeu,… je ne sais pas trop comment l’appeler. En tous cas, j’ai voulu faire un Ironman en étant peu entrainé. Quand je dis peu, tout est relatif me direz-vous. Pour une course le 27 mai, j’ai vraiment commencé un entrainement digne de ce nom le 8 avril.
L’idée était de solliciter grandement mon mental en me préparant à l’avance quelques pensées à « vivre » pendant cette longue journée !! ;) Je sais l'importance des pensées dans la performance que l'on réalise. Il y a un enjeu à savoir focaliser son attention pendant la compétition et à s'y préparer en amont.
Pour l'Ironman ? Tout s'est bien passé, j'ai vu la ligne d'arrivée ! ;)
